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Dernière mise à jour : 24-Jui-2023

4 - Blankenberge (1810-1840)

Nous lisons dans l'ouvrage BLANKENBERGE - Histoire et Souvenirs (par L. Legougeux - p. 222 - 225 à 226) :

Il existait à l'angle nord-ouest de la rue de l'église et de la rue du Moulin, une vieille bâtisse, datant de 1758. Elle fut démolie en l893, pour faire place à une grande construction, qui couvrit en même temps l'emplacement de deux ou trois de ces anciennes petites masures de pêcheurs, comme il en existe encore un certain nombre à Blankenberge. Ce fut l'ancienne ferme MAMET. (Histoire courte de la Belgique )

nous avons, pendant une longue suite d'années, arrêté nos regards avec intérêt, sur un petit édicule, placé à l'angle de deux façades de la construction démolie ; on l'apercevait de quelque côté que l'on se trouvât.

Nous avons pris la photographie à différentes reprises . Une statuette de la Sainte Vierge posée sur un socle, se trouvait là, protégée contre les vents et la pluie par un appentis, sorte de petit toit arrondi on forme d'auvent, garni d'une corniche demi-circulaire un peu évase, agrémentée de quelques découpures.

Une armature un fer de la forme de S, fixée en dessous du socle de statuette, supportait une lanterne qui venait se poser en avant ; le tout était peint de diverses couleurs, bleu, rouge...

Les gens du pays se signaient dévotement on passant par-là et parfois s'agenouillaient.

Par une froide soirée de novembre, il y a de cela quinze ans, un homme exténué de fatigue, mourant de faim, vint frapper à ma porte, nous raconta l'autre jour un ancien habitant de Blankenberge à qui je parlais de la Vierge disparue. Je le reconnu, c'était un enfant du pays, que les circonstances avaient tenu éloigné de nous depuis plus de trente années ; Je le priais de partager mon souper, mais avant qu'il eut pu prendre le temps de me remercier, et de se mettre à table, il me demanda avec une curiosité anxieuse, si la Vierge du coin de la rue de l'église était encore là.

Il parut éprouver une satisfaction profonde, lorsque je lui répondis affirmativement. Alors, beaucoup de choses lui revinrent à la mémoire, il me les raconta ; Il était heureux de parler du passé, de ce qu'il avait connu dans sa jeunesse écoulée à Blankenberge.

C'est ce qui nous rappela les vers de Béranger :

On rajeunit aux souvenirs d'enfance
Comme on renaît au souffle du printemps.

Nous pouvons, grâce à la gravure parue dans l'ouvrage : Blankenberge “ Histoire et Souvenirs ” par L. Legougeux, nous rendre compte de la disposition de la Maison des MAMET.

On avait accès de la rue du Moulin à une vaste cour intérieure, limitée par les bâtiments de la ferme : écuries, remise, étables, porcherie, la brasserie et la maison d'habitation de la rue de l'église.

Au-delà, il y avait vraisemblablement des pâturages.

A remarquer le niveau différent des fenêtres de la façade de la rue du Moulin, ce qui fait supposer que la seconde partie qui comportait une cheminée propre, abritait au rez-de-chaussée les cuisines.

Le grand bâtiment à front de la rue de l'église, au-delà des petites maisons, a été construit par la suite, destiné à couvrir de maison d'habitation, la famille ayant prospéré.

Celle-ci possédait à cette époque, tout le pâté circonscrit par la rue du Moulin, de l'église et la rue Longue.

Les biens de Blankenberge sont restés au Maire Joseph Louis Mamet.

Au décès de celui-ci, qui laissait huit enfants, les biens furent partagés entre les héritiers.

Une partie, notamment l'ancienne maison, se trouve plus tard en possession de L. Konkelberg Mamet, gendre du Bourgmestre François Joseph.

En 1936, les Willems, descendants de Justine Caroline Mamet, sœur de François Joseph Mamet, qui avait épousé Charles Bernard de Clercq, possédaient encore une partie de la propriété de Jacques Joseph Mamet dont l'origine remontait à cette époque à 178 ans (la partie au coin de la rue l'église et de la rue Longue).


Premier rameau

rang 4-1-Joseph Louis MAMET (1768 - 1846)Vers le haut de la page

Est né à Blankenberge le 17 mars 1768.

Il mourut à Blankenberge le 12 février 1846, à l'âge de 78 ans.

Après avoir été Conseiller Départemental, il fut nommé Maire de Blankenberge.

C'est lui qui conduisit, le 23 septembre 1811, l'Empereur le long des côtes belges entre Blankenberge et Breskens, laissant de cet événement une pittoresque relation. (Histoire courte de la Belgique )

Il accueille l'Empereur à 2 h. de l'après-midi, et lui sert de guide jusqu'au soir, il pleut, il y a du brouillard. Napoléon, en cours de route, s'informe de la composition de la famille du Maire se montre aimable, généreux octroyant une rente annuelle de 1000 F. à Colette Mamet et une pension au Lycée de Bruges à François Joseph Mamet.

La rente de Colette Catherine Mamet lui fut payée régulièrement jusqu'à son décès en 1879, sauf pendant la guerre de 1870, mais la République lui versa l'arriéré avec les intérêts.

Et François Joseph Mamet reçut au Lycée de Bruges, puis au Collège de Versailles l'éducation promise.

Le maire Joseph Louis Mamet aurait installé le long de cette partie de la côte un système de signalisation de la présence des corsaires anglais, rendant ainsi un appréciable service à l'Empire.

Précisément, dans le récit que nous reproduisons ci-après, il est question d'un de ces bâtiments anglais, croisant au large.

La relation détaillée de la journée du 23 septembre 1811, dont nous avons pu prendre une photocopie, a été faite le 24 septembre 1811, le lendemain même, à Breskens : D'une écriture ferme, sans une rature, ce rapport, qui a dû être établi dans des conditions matérielles assez défavorables montre le caractère de l'homme : actif, esprit clair, précis.

En lisant cette note, on revit toute la randonnée décrite :

Récit fait par Joseph Louis MAMET, maire de Blankenberge qui en septembre 1811 pilota, entre Blankenberge et Breskens, l'Empereur NAPOLÉON en tournée d'inspection le long de la côte belge.

Récit fait par Joseph-Louis Mamet, Maire de Blankenberge, d'un voyage fait avec Sa Majesté Napoléon Bonaparte, empereur des Français, Roi d'Italie, en qualité de guide Blankenberge à Breskens en Hollande, le 23 septembre 1811 :

Étant accompagné de plusieurs Ministres, Maréchaux, Généraux et autres officiers supérieurs, à deux heures de l'après-midi, Sa Majesté l'Empereur avec sa suite arrivai à notre ville sur la plage, et après lui avoir présenté mes hommages respectueux, il me demande où était la tour de défense qu'il avait ordonné de construire, je dis “Sire depuis que l'ont a appris votre arrivée, voilà trois jours qu'on y travail”.

Sa Majesté me demandait qui sera son guide ? J'ai répondu Moi Sire, me demandant si j'avais un cheval Sire, mon fils le promène en attendant vos ordres sur quoi il me dit monté Monsieur le Maire et partez.

Nous partîmes de Blankenberge à trois heures après midi jusqu'à Heyst, où je m'arrête pour prévenir Sa Majesté qu'il y avait des chevaux placé à son service, me demandant par qui je le savais, je répondis Sire, par Monsieur de Fontaine votre premier Écuyer.

Chemin faisant il me demande combien d'enfants que j'avais, je répondis Sire nous avons six enfants pour le moment et une jeune femme. Sa Majesté me demande leur âge le premier douze ans, le second onze ans, la troisième dix ans une demoiselle, le quatrième un garçon neuf ans. Sa majesté me dit en souriant ne le marié vous pas encore ? Je répondit Sire elle est trop jeune, il me demandé son nom, je dit Sire elle s'appelle Colette Catharine, il se retournait étant à cheval vers son Exellence le Ministre de Collincourt, Duc de Vicence en disant j'accorde une maison d'éducation à la demoiselle de Monsieur le Maire de Blanckenberghe à son choix dans toute la france, et une Lycée pour son jeune fils François Henry Mamet au choix de Monsieur le Maire.

Sur l'ordre que sa Majesté me fit, j'ai choisit le Lycée de Bruges, le premier donc que sa Majesté m'a donné pour ma fille aînée a été changé en port d'aérage dit het Régiment, au lieu dune Maison d'Éducation a une pension annuelle et intégrale de Mille francs par an sa vie durant dont elle en jouit encore.

Le 10 janvier 1812, je reçois avec un messager extraordinaire une lettre d'avis de Monsieur le Préfet Soult, par laquelle il m'annonce l'inscription au trésor impérial, de la pension de 1.000 francs par an que Sa Majesté a accordé par décret impérial rendu à Breskens 24 septembre 1811 en ma présence et en faveur de ma fille aînée Colette Catherine, par le même décret il a accordé à mon fils François Henry Mamet, un Lycée Gratuit jusqu'à l'âge de 18 ans à mon choix dans toute la France, sur l'offre que Sa Majesté a bien daignée me faire, j'ai choisi le lycée de Bruges.

En partant d'Heyst, côtoyant la côte pour rejoindre l'assegras, Sa Majesté aperçoit un bâtiment en mer très proche de la côte, il me demandait que c'est ce bâtiment. Je répondis : Sire que c'était un anglais, Sur cette réponse il me dit n'est ce un des miens je lui ai assuré que c'était le Corsaire anglais qui vient journellement sur la Côte alors il s'arrêta et prit sa petite lunette et en regardant, il me dit vous avez raison je vois les Matelots et pavillons flotter, il me dit Monsieur le Maire il n'y a pas de danger. Je répondis : Sire si l'on connaît votre personne, l'on pourrait nous gribler à mitaille mais par la pluie et un brouillard il est impossible Sire de nous apercevoir ; nous arrivâmes à l'assegras ou il se trouvait deux canots pour nous passer le Kol l'un monté par deux hommes et l'autre par un homme dans les quelle Sa Majesté, moi son Mamelouck et deux chasseurs de sa garde tous bien armée, étant arrivée au hameau dit het régiment il demande que l'on lui fasse du feu un Monsieur de la douane lui dit votre Majesté il y a un feu préparé dans la chambre il n'en voulut pas il dit un feu en pleine campagne, de suite je fais porter par les matelots du bois et de la paille et le feu fut allumé, Sa Majesté en se chauffant me dit Monsieur le Maire approché du feu car nous étions percé par la pluie, Sa Majesté me fit demander au batelier combien il leur devait pour l'avoir et sa suite passé le Kol, il me répondait qu'il ne désirait rien, Sa majesté me fit dire qu'il voulait leur payer, un des trois hommes franc, me pria de dire à Sa Majesté que s'il voulait leurs accorder une gratification qu'il acceptera volontiers, sur cette réponse il me dit dites leurs qu'ils recevront de votre main cent pièces d'or et que je leur accorde pour leur peine une pension annuelle de trois cents francs par ans leur vie durant, sa Majesté en me quittant m'ordonna de me rendre à Breskens, à son palais à huit heures du soir avec les trois bateliers ; le lendemain 24 septembre 1811, j'arrivai à l'hôtel de son Excellence le Duc de Vicence, Grand Écuyer de France, à huit heures du matin avec les trois Matelots ou le décret fut décrété en ma présence, dont la teneur suit :texte disponible

Lettre du Ministère de l'intérieur du 14 octobre 1811 :texte disponible

Lettre du Préfet du département de la Lys du 10 janvier 1812 :texte disponible

Au sujet de ce passage de Napoléon par Blankenberge, nous lisons dans “ Histoire et Souvenirs ” par Legougeux : Le poisson de Blankenberge a la réputation d'être le meilleur possible. Aussi, pendant tout le temps du premier Empire, les pécheurs de cette localité avaient 1e privilège de fournir la marée à la table impériale. L'Empereur Napoléon leur avait concédé cela un jour que, visitant le littoral, accompagné du maire de la petite ville, celui-ci le sauva d'un danger qu'il courait.

Ce récit est repris dans un document plus récent sur l'histoire de Blankengerge " Blankenberge " de Élie Bilié (texte en Néerlandais).

Remarquons que Napoléon vint une première fois à Blankenberge fin juillet 1804, (venant du camp de Boulogne), une seconde fois le 23 septembre 1811, reçu par le maire MAMET.

Le privilège auquel il est fait allusion doit avoir été accordé au cours de la seconde visite.

Le danger auquel l'Empereur aurait échappé, c'était le corsaire anglais dont parle le maire Mamet, dans son récit de la visite impériale... ainsi écrit-on l'histoire !

Mais la fourniture de poisson est bien dans la politique des Mamet... Le maire savait que son père fournissait la marée au Roy Louis XV.

Nous voyons par-là, combien le maire de la petite ville était un homme pratique, que la personnalité de l'empereur ne l'éblouissait pas au point de lui faire oublier les intérêts de la population, ni ceux de la famille...

Joseph Louis MAMET conserva le poste de Bourgmestre après Waterloo, et exerça les fonctions de 1815 à 1829 - 1830. (Histoire courte de la Belgique )

L'écharpe de bourgmestre de Joseph Louis Mamet, confectionnée en septembre 1830, est conservée par le cousin Gérard Jonnaert, auquel les demoiselles Maertens, descendantes de Colette Mamet, l'ont confiée. (Écharpe de soie rouge garnie dune frange tricolore : noir, jaune et rouge).

Il entra à la Guilde St Sébastien : le 20 janvier 1789 ; (St Sébastien )
il fut “Sorgher” en 1793 ;
il fut “Deken” en 1807 ;
il fut “Doyon” en 1839.

Il donna une impulsion nouvelle à la brasserie familiale et installa une distillerie, ce qui fit appeler Joseph Louis Mamet à Blankenberge : “ Le grand Genévrier ”.

Un très beau portrait de Joseph-Louis Mamet date de 1827. Il se trouve chez les demoiselles Maertens à Bruges. A ce moment, le maire bourgmestre était âgé de 59 ans.

Ce portrait est œuvre du peintre Dominique François DUBOIS (1800-1840), élève de Ducq (qui avait exécuté en 1818 le portrait d'Henri Mamet).

Joseph Louis Mamet porte la perruque, comme tous les bourgmestres hollandais de cette époque, et encore à l'heure actuelle les maires anglais.

Il épousa :

  1. Catherine Marie Thérèse De Vogelaere 1er mariage
    Née à Vlissingen le 28 novembre 1770
    Décédée à Blankenberge le 17 août 1804.
  2. Anna Slynckaert 2ème mariage
    Née à St Pierre Lez Bruges le 1787
    décédée à Blankenberge le 22 juin 1867.

Lorsque le Maire disait à l'Empereur : “ nous avons six enfants à la maison pour le moment, et une jeune femme ”, il n'exagérait pas ; en effet, Anna Slynckaert avait à cette époque 24 ans (19 ans de moins que lui) !

Elle est morte à 83 ans 3 mois, lui survivant de plus de 20 ans.

La pierre tombale de Joseph Mamet se trouvait encore en 1934, dans l'ancien cimetière de Blankenberge, contre le mur de clôture.

La descendance de Joseph Louis Mamet resta longtemps fidèle à Blankenberge. L'un des fils fut bourgmestre de Blankenberge, un autre fut échevin.


1er mariage

Catherine Marie Thérèse De VOGELAERE

Joseph Louis Mamet eut 10 enfants, dont 2 les aînés, sont morts en bas âge. En dehors de ceux-ci, nous trouvons :

rang 5-1-Jean François MAMET (1794-1835)Vers le haut de la page

Né et mort à Blankenberge.
Épousa Adélaïde Sophie De RYCKER (1803-1867) fille de Joseph De Rycker et d'Isabelle De GROUVE.
Adélaïde Sophie De Rycker épousa en seconde noce Désiré WILLEMS

Il entra à la Guilde de St Sébastien le 15 avril 1826, en fut roi en 1816, 1819, 1825 et 1826.

rang 6-1-Joseph Jean Louis MAMET (1823-1889)

Épousa Rosalie Ludovica INGHELRAM (1824-1891), née à Leffinghe.
Au moment de sa mort, il habitait 28 St Joris straat à Bruges

rang 7-1-Joseph MAMET (1865-1941)

épousa Eugènie VAN SIELEGHEM (1875- ), Candidat Notaire, s'occupe à Bruges, 4 rue de Calice, d'expertise et de ventes d'immeubles, de prêts hypothécaires.
Président de la Fédération Libérale de l'arrondissement de Bruges. Nommé ensuite notaire à Thourout, puis à Waterloo.

rang 8-1-Joseph MAMET (1899-1920)

Mort en célibat

rang 8-2-Jeanne MAMET (1901-)

épousa Adrien ATWILL

rang 7-2-Louise MAMET (1867-1905)

Religieuse à Ardooie.

La descendance masculine de Jean François est éteinte depuis 1920, sa descendance se perpétue dans les familles : Atwill, Sterwaite, Weiler.


rang 5
-2-Louis Charles MAMET (1795-1866)Vers le haut de la page

Né à Blankenberge.
Épousa Françoise Jacqueline Rosalie Bentein (1799-1840) d'Uytkerke, fille de Jacques Bentein et de Rosa Meyers (née à Uytkerke en 1755-57). Elle-même fille de Jean Meyers (né à Uytkerke en 1698), entré à la Guilde de St Sébastien le 18 juillet  1816, il en fut Hoofdmeester en 1819.

Louis Charles est installé comme Marchand Drapier à Uytkerke.
Marié le 20 février 1821, il devint veuf le 25 mai 1840.

Il est Bourgmestre de Uitkerke de 1836 à 1845. (Aujourd'hui Uitkerke est une section de la ville de Blankenberge)

Il s'expatria au début de 1847, âgé à cette époque de 52 ans.

Son fils Louis François s'était marié tout au début de 1847, son père lui avait laissé le commerce de drap d'Uytkerke. Une facture avalisée par Louis Charles Mamet le 1 juillet 1846 relative à une fourniture de marchandises faite par Mamet Van Heerswijnghels, son cousin, montre que son départ fut préparé. Il abandonne les affaires à son fils.
Il semble avoir encore assisté à la remarquable noce de son fils.

Mais, peu après le 3 avril 1847, il est à Liverpool et il donne son consentement par procuration au mariage de sa fille cadette Julie Mamet, âgée de 20 ans, donc mineure, avec Jacques Dierycks-Visschers.

Voici quelques détails à ce sujet, extrait du contrat de mariage :

En 1865, âgé de 80 ans, il a été invité au mariage de son neveu et filleul Louis De Clercq, avec sa nièce Léonie Mamet.

Et voici sa réponse, tracée d'une belle écriture extrêmement soignée et ferme :lettre disponible

Un an après, Louis Mamet rentrait à Bruges... et y mourait...

Pourquoi s'était-il expatrié ? Laissant à son fils et sa fille mineure Julie ? nous sommes à peu près certains de ce qu'il fut chargé par son cousin Édouard Michel Mamet de la délicate mission de se procurer, de démonter et de réexpédier clandestinement les machines destinées à l'installation de la filature. (Voir Édouard François Michel Mamet ).

Le ménage Mamet Bentein eut 5 enfants :

rang 6-1-Louis François MAMET (1821-1851)

épousa Isabelle De Ricker (1799-1862)
Louis François meurt à l'âge de 30 ans sa veuve se remarie à Alexandre Louis Englebert (1832-1892).

Rien ne peut mieux nous renseigner et nous édifier sur la manière de vivre de nos ancêtres, une quinzaine d'années après la révolution que l'examen du menu du banquet de 100 couverts, donné à l'occasion du mariage de Louis Mamet et d'Isabelle De Ricker au début de 1847.

  • Huîtres
  • Turbo
  • Hors d'œuvres
  • Entrées
  • Chaque service étant grosses pièces présenté en Rôtis
  • 4 plats ou plus
  • Douceurs
  • Pâtisseries
  • Orange et desserts

A chaque mariage, de telles agapes se renouvellent, agrémentées de pièces de vers, débitées par un frère, une soeur, un jeune cousin... parfois chantées par tous. Nous en avons recueilli toute une série.

En organisant nos “ déjeuners annuels de famille ”, nous restons certainement dans la tradition... mais à l'échelle de nos moyens financiers et surtout de notre estomac.

Ils n'eurent qu'un fils :

rang 7-1-Ernest MAMET (1847-1874)     Mort sans enfant

rang 6-2-François Joseph MAMET (1823-)

Mort en célibat

rang 6-3-Pierre Jacques MAMET (1825-)     Mort sans enfant

La descendance de Louis Charles Mamet se perpétue dans les familles : Breugelmans, Walraet, Van Kerschhaeven, Verhelst, Benoît, Reyners, De Maegh, Vermeerbergen, Van Audenaerde.

rang 6-4-Julie Françoise MAMET (1826-1888)

Tuteur : Simon Schoutteeten (Grand-oncle)
épousa en 1847 Jacques Jean Dierycks-Visschers (1820-1887)

Jacques Dierycks-Visschers tenait à Uytkerke l'Auberge du Lion d'Or et s'était rendu populaire par sa bonne humeur. Il était le fils de Jean Baptiste Dierycks, né à Stalhille, mort à Uytkerke le 20 septembre 1824 et de Françoise Catherine Thérèse Verheye, née à Lissewege en 1786 et morte à Uytkerke le 14 janvier 1847 ; Remariée à Pierre De Langhe, bourgmestre de Uytkerke.

La mère de Jean Baptiste Dierycks-Visschers était Pétronille Krul.

Tandis que Françoise Verheye descendait de Vincent et Jeanne Breyne.

Le “ Gouden Leeuw ” était une bonne auberge du temps jadis, où l'on vivait bien, sans prétention, heureux et insouciant.

La Guilde de St Sébastien y donnait ses fêtes, ses banquets, souvent les Mamet y furent...

Voici ce que le “ Lion d'Or ” offrait pour 3,50 fr. le 17 mai 1869 (50ème anniversaire de Charles De Clercq-Mamet comme membre de la Guilde):

Décidément, c'était le bon temps.

rang 6-5-Stéphane MAMET (1829-)

Mort en célibataire à Uytkerke


rang 5
-3-Colette Catherine MAMET (1797-1879)Vers le haut de la page

Née à Blankenberge le 31 octobre 1797, décédée à Bruges le 27 mai 1879 à 19 h 30, âgée de 81 ans.

Nous avons vu que lors de la visite d'inspection au littoral belge, de l'Empereur Napoléon, le 23 septembre 1811, celui-ci octroya à Colette Mamet, alors âgée de 13 ans, une rente de 1000 fr. par an, pension qui lui fut effectivement versée jusqu'à son décès survenu à l'âge de 81 ans.

Le paiement en fut interrompu pendant la guerre franco-allemande de 1870-71, mais en 1872, l'arriéré fut réglé avec les intérêts.

Colette Catherine épousa à Blankenberge, le 11 janvier 1820, Pierre Jean Maertens (1794-1832). Né à Bruges le 29 août 1794, y décède le 22 août 1832.

Ils avaient, elle 22 ans, lui 25 ans au moment de leur mariage. Ce mariage fut un événement à Blankenberge et en pensée, nous participerons à cette cérémonie, en lisant la pièce suivante pieusement conservée :

Pierre Jean Maertens était en 1820 “ Ryckswaterstaatopzichter van het arrondissement Ieper ”.

Quatre enfants naissent dans cette ville, respectivement en 1821, 1822, 1824 et 1827. Un cinquième né probablement en 1925, et est mort en bas âge.

Mais, hélas, Pierre Jean Maertens meurt à 38 ans, laissant 4 enfants : 2 garçons et 2 filles âgés de 5 à 11 ans.

Colette qui était une femme intelligente et énergique dut faire face à la situation et eut la satisfaction de voir ses enfants faire honneur à la famille.

Colette Mamet était entrée dans une vieille famille brugeoise. Voici l'ascendance de Pierre Maertens jusqu'en 1680 environ :

Andrias Maertens
  x  
Catherine Degraeve
 le 7 août 1707 à Ste Anne
     
Jacobus Maertens
  x  
Petronella Thérésia Beyngoudt
° 17 mars 1715 OLV
   
+ 6 avril 1773 St Gillis
  + 7 avril 1783
     
Joannes Jacobus Maertens
  x  
Claire Marie Decock
(Schipper tot Brugge)
   
     
Joannes Maertens
  x  
 Isabelle Catharina De Sorgher
° en 1765
   
+ 17 août 1830 à Bruges (Inh. St Croix)
   
     
Pieter Jan Maertens
  x  
Colette Catherine Mamet

Colette s'éteignit à 81 ans. Elle habitait 24 quai Ste Anne, une belle petite maison de style empire, dont les places sont encore à l'heure actuelle tapissées de cuir de Cordoue.

Il existe chez des descendants de Colette Mamet : Angèle, Louise, Gabrielle et Benoît Maertens, un portrait de Colette, leur arrière-grand-mère, fait au fusain alors qu'elle devait avoir environ 60 ans. Ce portrait est une merveille, alliant la finesse des détails à la netteté des traits.

C'est chez eux également que se trouve le portrait du maire Mamet, le père de Colette, leur trisaïeul.

Les descendants de Colette Mamet se retrouvent dans les familles : Maertens, Denduyts, Lejeune, Augustinus, Davesnes, Van Brusselen, Serruys, Van der Haeghen, Matthys, Thoma, De Coene, Levril, Jaubert, Van Neck, Cambusier.

Les derniers descendants de Colette Mamet, portant le nom de Maertens sont : Angèle, Louise, Gabrielle et Benoît Maertens. Ils sont issus de Adolphe Maertens et de Valérie Marie Charlotte Matthys.


rang 5
-4-François Henri Joseph MAMET (1799-1867)Vers le haut de la page

Né à Blankenberge le 22 juin 1799
Décédé à Blankenberge le 23 octobre 1867, âgé de 68 ans à 5 h 30

Épouse Thérèse Françoise Schoutteeten (1814-1893), né à Uytkerke le 25 juillet 1814, décédée à Blankenberge le 31 janvier 1893.
Elle était la fille de Simon Schoutteeten, Bourgmestre d'Heyst de 1829 à 1854, et d'Isabelle Clémence Perlingna de Nieuwmunster.

François Henri Mamet fut nommé le 24 septembre 1811, au lendemain de la promesse faite par l'Empereur, élève du gouvernement à pension entière au lycée de Bruges, avec effet à dater du 1er novembre 1811.

Le lycée impérial est un internat, l'instruction et l'éducation orientaient les élèves vers la carrière militaire ou administrative, il était destiné à former les cadres de l'État. Voici quelles furent les instructions envoyées de Paris le 14 octobre 1811lettre disponible(les lenteurs administratives dont nous souffrons actuellement n'existaient pas sous le règne de Napoléon).

au moyen de cette fourniture première, les parents n'auront plus à leur charge aucuns frais d'entretien de leurs enfants. L'habillement et équipements complet seront renouvelés au frais du Lycée, pendant toute la durée des études, sauf pertes dûment constatées qui seraient faites par les élèves.

Conformément aux arrêtés du Gouvernement, toutes les étoffes, toiles et mousselines employées dans les trousseaux doivent être de manufactures françaises.

A la sortie de l'élève, un semblable trousseau lui sera rendu, à l'exception des draps et des serviettes, qui appartiendront à l'infirmerie.

Le jeune Mamet (François Henri)entre au Lycée de Bruges en novembre 1811. Son oncle et parrain Henri Mamet est le correspondant prévu par les instructions, l'enfant ne se sent pas seul, abandonné entre les murs d'un lycée caserne, car la concorde règne entre les demi-frères.

Le 7 novembre 1813, l'Économe du Lycée “ reconnaît avoir reçu ” 222,60 fr. pour l'habillement complet : habit, surtout, vestes, 2 gilets, pantalon, 2 culottes, ponceau, bouton, façon, domestiques, 1 chapeau, huit paires de bas.

Nous trouvons également des reçus pour “ droits d'université ” s'élevant à 30 fr. par an tant qu'il est au Lycée de Bruges.

En 1817, François Henri Mamet quitte le collège royal de Versailles où il a suivi le cours du degré supérieur. Ses études sont terminées car nous avons en effet un reçu rédigé comme suit :lettre disponible

François Henri Joseph est alors âgé de 18 ans, il rentre à Blankenberge, qu'il ne quittera plus et travaille avec son père, auquel il succédera dans l'exploitation de la brasserie distillerie.

Déjà, le 19 juillet 1819, il est admis à la Guilde de St Sébastien le 19 juillet 1819, dont il fut doyen “ Hoofdman ” en 1847.

Il montre clairement son intérêt pour la politique locale, comme le montre sa désignation en tant échevin en 1841 suivie de sa nomination en tant que Bourgmestre de Blankenberge de 1848 succédant à Jacobus De Langhe qui fut en 1830 le premier Bourgmestre de Blankenberge après l'indépendance de la Belgique. (Histoire courte de la Belgique )

François Henri Mamet restera maire de la ville jusqu'en 1866, avec succès, pourrait-on dire, du moins selon le compte rendu de la session du conseil municipal du 21 décembre 1866, où il est relaté que la session d'aujourd'hui sera probablement la dernière du Conseil Municipal actuel, ce qui signifie que le nouveau conseil municipal, issu des élections d'octobre 1866, entrerait en fonction en janvier 1867.

Puisque monsieur Mamet s'est retiré volontairement du Conseil pendant les élections du mois d'octobre, l'échevin Segaert propose de lui envoyer, en nom de la Municipalité, de vifs remerciements pour ses services rendus pendant les dix-huit années passées à la tête de la Municipalité.

La proposition fut applaudie unanimement, après quoi le maire Mamet confirma à son tour les propos cités par l'échevin Segaert au sujet de son retrait et exprima le désir que son successeur accroisse autant que lui la prospérité de la ville prometteuse de Blankenberge. Il remercia aussi les autres conseillers pour les marques de respect qu'ils lui témoignaient dans ces circonstances, puis le conseil décida de lui remettre un extrait du procès-verbal de la session.

Lors de la session du conseil municipal du 30 janvier 1867, François Henri Mamet fut remplacé par Léo du Jardin, qui avait été nommé maire de Blankenberge le 18 janvier par Décret Royal. En cette même année 1867, plus précisément le 23 octobre, François Henri Mamet mourut dans sa ville natale.

Son portrait exécuté à ce moment, se trouve à l'hôtel de ville de Blankenberge . François Henri Joseph était alors âgé de 67 ans et il nous apparaît sous les traits d'un homme dune grande simplicité.

Une rue porte son nom. La “ Frans Mametstraat ” qui relie la “ Van Maerlantstraat ” à la “ Sergeant De Bruynestraat ” est traversée par la “ Van Limburg Stirumstraat ”. Les rues parallèles à la “ Fr. Mametstraat ” sont la “ J. De Meyerstraat ” et la “ L. Dujardinstraat ”.

Les enfants de François Henri Joseph Mamet et de Thérèse Françoise Schoutteeten furent :

rang 6-1-Léopold François Joseph MAMET (1837-1880)

Né et mort à Blankenberge
Épouse Marie Victorine Kempners (1839-1906)

Son fils Gonzalès Henri est parti avec son épouse Malvina FALLEYN pour visiter Chicago aux États Unis vers 1892/1893. Il se sont installés dans ce pays. Sa petite fille Suzanne Mamet

rang 7-1-Gonzales Henri Marie Marcel Frans MAMET (1865-)

Parti pour Liège le 23 mars 1891.

rang 7-2-Marie Thérèse Léopoldine MAMET (1869-1949)

Épouse Théophile Van Damme (1867-1939) le 16 novembre 1897 à Uytkerke. Celui-ci, docteur vétérinaire, vétérinaire de l'État depuis 1890, fut volontaire de guerre 14-18 et termina la campagne comme capitaine vétérinaire.

rang 7-3-Ernest Franz Cornélis MAMET (1874-1875)

Léopold François Joseph est encore brasseur à Blankenberge, mais des relations s'établissent avec l'importante brasserie Piedboeuf de Jupille, dont Théophile Van Damme devient administrateur.

Marie Thérèse Léopoldine, après la mort de son mari, va habiter Jupille, où son fils Albert Van Damme est établi. Il a épousé le 30 octobre 1920 Eugènie Piedboeuf.

rang 6-2-Coralie Rosalie MAMET (1839-1906)

Née et morte à Blankenberge.
Épouse Léopold Konkelberge (1840-1899). Conseiller communal qui pendant 38 ans membre de la Guilde de St Sébastien dont 18 années comme Hoofdman.

Très actif, il défendait les intérêts de Blankenberge. C'est ainsi qu'il publia :

        • Blankenberge ou Terneuzen en 1875, 68 pages
        • De Bruges à la mer en 1878, 23 pages

Sans enfant.

rang 6-3-Stéphanie Thérèse MAMET (1842-1842)

rang 6-4-Eugènie Rosalie MAMET     Morte en bas âge.

La descendance de François Henri Mamet se perpétue dans les familles : Van Damme, Peter, Savoie.


rang 5
-5-Justine Caroline MAMET (1801-1857)Vers le haut de la page

Née et morte à Blankenberge.
Épousa le 19 juillet Charles Bernard De Clercq (1786-1872), veuf de Régine Beevoets, décédée le 25 janvier 1825 à Blankenberge, Meunier puis brasseur à Blankenberge.

Charles Bernard De Clercq était le fils de Charles Alexandre De Clercq, né vers 1755 à Vladsloo, mort le 24 mars 1822 à St Pierre sur Digue Lez Bruges et de Godelive Van Hee, née vers 1755 à Eernegem, morte le 28 janvier 1803 à St Pierre sur Digue Lez Bruges.

Charles Bernard De Clercq fut d'abord meunier. Le moulin était situé dans le terrain de la rue d'ouest où a été depuis construit le Garage au n° 93.

L'exploitation en était devenue difficile en raison des constructions érigées dans les environs et qui coupaient le vent, peut-être aussi pour des raisons économiques. Charles Bernard l'a arrêté et installa à cet endroit une brasserie à fermentation basse. L'autorisation date du 31 janvier 1863.

La brasserie fut ensuite exploitée par Louis Joseph De Clercq et par son frère François, puis par Carlos De Clercq sous la raison sociale De Clercq De Ronne.

Le moulin perdit ses ailes, oiseau blessé, puis toute la superstructure s'effondra une nuit d'ouragan. La base, formidable maçonnerie circulaire, servit de tonnellerie à la brasserie.

Une photo, datant de 1900 environ, en a gardé le souvenir dans cet état : nous y voyons figurer la famille De Clercq, Louis Joseph De Clercq dans l'encadrement de la porte et ses enfants Carlos et Cornélie De Ronne ayant sur ses genoux Paul De Clercq. Louis, Henri et Léon De Clercq. Pendant l'hiver 1921-1922, la base du moulin fut démolie et ce ne fut pas un mince travail étant donné l'épaisseur des maçonneries. Ainsi finit un vieux moulin dont les ailes tournèrent longtemps dans le ciel de Blankenberge.

Justine Caroline et Charles De Clercq eurent 9 enfants qui s'orientèrent vers la brasserie ou l'hôtellerie. L'un d'eux, Louis Joseph De Clercq (1832-1908)épousa une cousine Léonie Marie Mamet (1841-1882). C'est ce qui explique que leurs descendants, issus des Mamet à double titre, sont si attachés à la famille.

Nous gardons le souvenir de Carlos De Clercq - De Ronne qui avait un véritable culte des ancêtres et auquel nous devons tant de document sur l'histoire de la famille.

Les Willems, descendants comme moi de Justine Caroline Mamet, habitent la propriété de Jean Mamet, son et notre ancêtre, et chose typique, par ce fait, la propriété est restée depuis 140 ans dans la Famille... elle le restera...

Nous trouvons aussi ce sentiment chez les sœurs de Carlos De Clercq : Mme Valentine Peyralbe - De Clercq, et chez son fils, l'avocat René Peyralbe.

La descendance de Justine Caroline se retrouve dans les familles : De Clercq, Willems, De Meulenaere, Van Der Meer, Lynck, De Boudt, Le Duc, Rechtmann, Van Wynsberghe, Goetghebeur, Filz, Dornies.

2ème mariage

Anne SLYNCKAERT

rang 5-6-Rosa MAMET (1806-1807)     Née et morte à Blankenberge, première née de Anne Slynckaert.

rang 5-7-Corneille François MAMET (1807-1879)

Né et mort à Blankenberge.

Combattant de 1830, Corneille Mamet était en 1836 : Capitaine de la Légion de la Flandre Occidentale. Il passa le 2 janvier 1836, avec le grade de Lieutenant dans l'infanterie de Réserve de l'armée (16ème de ligne). Le 21 janvier 1839, il est muté, avec le grade de Lieutenant dans l'active (6ème de ligne). Le 6 avril 1849, Capitaine de 2ème classe, il passa du 6ème de ligne au 2ème Chasseur, puis la même année, au régiment des Carabiniers. Le 24 juin 1853, il est nommé Capitaine de 1ère classe. Le 27 mars 1858, il devient major, passe au 10ème régiment de ligne où il commandait le 1er bataillon.

Échevin de Blankenberge. Il entra à la Guilde de St Sébastien le 25 mars 1827.
Il est mort en célibat.

Ce fut un grand philanthrope : Après sa mise à la pension, il fut pendant quelque temps directeur de l'Hospice des Vieillards de Bruxelles, puis il alla finir ses jours à Blankenberge où il fit beaucoup de bien.

C'est ainsi qu'il fut Président de la Société Philanthropique de Secours Mutuels “ Wermanskring ”.

Le “ Guide du Baigneur ” de Blankenberge du 26 janvier 1879, dans les derniers paragraphes de sa rubrique nécrologique consacrée à Corneille Mamet, caractérise bien son caractère bon, simple et fier :

Deux mots résument l'existence de Monsieur Mamet : honnêteté et civisme.

Conformément aux dernières volontés du cher et regretté défunt, l'enterrement a eu lieu sans aucun apparat militaire, et pas un discours n'a été prononcé sur sa tombe.

Il est resté simple jusqu'au bout, comme il l'avait été durant sa belle vie.


rang 5
-8-Adélaïde MAMET (1810-1882)Vers le haut de la page

Née à Blankenberge et morte à Bruges.

Épouse Joseph Vanderhaeghen (1792-1864), instituteur à Zuynkerke. Il fut membre de la Guilde de St Sébastien le 28 mars 1824.
Sans postérité.

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