| Liverpool, 9 août 1865 Mon cher Filleul, J'ai bien reçu votre aimable lettre, où j'apprends, avec bien de la satisfaction, votre prochaine union avec la cousine Léonie Mamet ; Je désire et espère que vous soyez heureux ensemble, vous présente la bénédiction d'Abraâm, Isaac, Jacob et que vous puissiez voir les enfants de vos enfants jusqu'à la 3ème et 4ème génération. Je suis très sensible, cher neveu, à l'aimable invitation à vos noces, dont vous ne marquez pas la date de célébration, mais présumant qu'elle aura lieu dans le courant du mois, je serai privé du bonheur de faire-part de cette et joyeuse réunion de famille par ma traversée en mer. Présentez, je vous prie, cher filleul, mes félicitations, à l'occasion de votre heureuse union, à Madame votre belle-mère et à votre vénérable vieux père, et veuillez me rappeler aux bons souvenirs des chers convives. Agréez, je vous prie, cher neveu et nièce, l'expression sincère du dévouement de Votre affectionné Oncle. (s) L. Mamet |