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Dernière mise à jour : 17-Sep-2011

6 - De Blankenberge à Bruges

rang 6-7-Charles Adolphe Mamet (1840-1905)Vers le haut de la page

Né à Bruges le 15 mars 1840 à 1 h 30 de l'après midi, y décède le 29 novembre 1905.

Il épouse à Bruges le 17 novembre 1868, Valérie Van Den Driessche. Celle ci était née à Bruges le 7 mars 1846, y est morte le 20 mai 1911.

Charles Mamet, qui du vivant de son père était chargé de la vente du fil principalement dans le Courtraisi, avait ouvert une maison de commerce à Courtrai, 40 rue de la Lys, ayant pour champ d'action :

Il ne persévéra pas dans cette voie et reprit le commerce de charbon qui constituait une des branches de son père, et s'installa rue Fontaine des Pierres en 1872 et plus tard, 1 hors de la porte de Gand, d'où l'on apercevait la filature Mamet.

Il était “ agent du charbonnage de Sacré Madame ” à Dampremy.

La maison d'habitation était une importante bâtisse aux cuisines désespérément grandes, jadis hôtellerie, maison d'Oscar Mamet qui habita jusqu'à sa mort.

Les hangars et magasins y étaient attenants.

Charles Mamet fut Juge au Tribunal de Commerce.

Attirons l'attention sur l'ascendance de Valérie Van den Driessche, laquelle s'établit comme suit :

Jean Philippe De Vos
Catherine Poppe

 

Jean Ignace De Vos
Bernarde Breydel

1743-1789
1753-1826

Jean Albert De Vos
Marie Angélique De Breuck

1780-1851 pharmacien
1786-1859

Sophie Bernardine Valérie De Vos
Léon Arnold Van en Driessche

1821-1897
1813-1853 médecin

Valérie Van en Driessche
Charles Adolphe Mamet

1846-1911
1840-1905

Bernarde Breydel, arrière-grand-mère de Valérie Van en Driessche, était la fille de Francis Breydel (1718-1760), treizième descendant en ligne directe de jean Breydel, le Tribun communier brugeois, armé chevalier sur-le-champ de bataille de Courtrai en 1302.

Ils eurent 3 enfants.

rang 7-1-Édouard Mamet (1869-1927)

épouse :

    1. Eugénie Neckers (1876-1902) le 12 juillet 1899 à Steenbrugge (Assebrouck).
    2. Emma Van en Berghe (1872-1936) le 2 juin 1903 à Bruges

Il continue le commerce de charbon de son père. Mort sans enfant.

rang 7-2-Léon Paul Marie Mamet (1871-1946)

Épouse Irma Virginie De Volder (1872-1955) le 20 août 1896 à Bruges.

Major breveté d'État Major.

L'origine de la carrière militaire de Léon Mamet est la suivante :

Il avait terminé ses études à l'Athénée de Bruges, c'était un excellent élève, un brillant sujet mais indécis au sujet de la voie à suivre.

Ses professeurs l'engagent à se présenter à l'École Militaire, ce qui était à l'époque, sans préparation spéciale assez osée... et il réussit.

Sa promotion compte des éléments de tout premier plan : tels que Gallet devenu général, Theunis devenu ministre. Léon passe par l'École de guerre et le voilà brillant officier d'État Major, auquel on confie les missions de confiance.

Choisi, au moment de la guerre 1914-1918, comme sous-chef d'état-major de la place d'Anvers, quoique n'ayant que grade de capitaine. Commandant d'état-major, il y rendit de brillant service.

Resté par ordre du général Deguise à son poste jusqu'au dernier moment, il cherche à joindre l'armée par l'Escaut. Passé en Hollande, il fut adjoint au général Dossin, envoyé du front belge pour s'occuper du problème des soldats internés en Hollande.

Il rendit à Anvers des services exceptionnels comme le confirment les notes élogieuses laissées par les généraux Dufour et Deguise.

Mais, après la guerre, la situation des officiers prisonniers est examinée avec une extrême sévérité par la commission présidée par le général Biebuyck.

C'est ainsi que Léon Mamet dut avoir recours à une commission d'appel, devant laquelle comparaissent les commandants d'état-major Mamet et Genard, le capitaine de Poorter, les lieutenants Boule et le comandant Piérard, des pontonniers du génie qui avaient quitté Anvers qu'à la toute dernière minute et avaient été mis dans l'impossibilité absolue de faire autre chose que de se réfugier en Hollande.

L'auditeur militaire demande l'acquittement des officiers ayant obéi à un ordre que seules des circonstances indépendantes de leur volonté ont empêché de remplir leur devoir et de gagner Ostende.

La commission, faisant sien cet avis, ne s'est pas ralliée aux sanctions proposées par la commission Biebuyck, et dit qu'il n'y avait pas lieu d'infliger à ces officiers une punition disciplinaire ni blâme.

Prévoyant que malgré cela, cette captivité aurait de fâcheuses répercussions sur sa carrière militaire, Léon Mamet prend sa pension et se consacre pendant un certain temps à des travaux publics de captage et de distribution d'eau.

(Bibliographie : La chute d'Anvers et l'internement des soldats belges en Hollande par Léon Mamet. Et le rôle d'Anvers du même auteur.)

Ils eurent un fils et fille :

rang 8-1-Marguerite Mamet (1897-)

Épouse Louis Liégeois (1893-) Lieutenant colonel honoraire, ingénieur de fabrication militaire.

Le cousin liégeois nous est connu sous le pseudonyme de “ Teddy ”. Il est fidèle à toutes les manifestations de la famille auxquelles il apporte sa gaieté sereine et... ses talents de rimeur.

rang 8-2-Charles Mamet (1903-)

Épouse Gabrielle Brabant.

Ingénieur Civil des Mines. Directeur général des Usines SCAPI à Vilvorde.

rang 9-1-André Mamet (1931-1943)   Mourut atteint d'une crise d'appendicite foudroyante.

rang 9-2-Bernard Mamet (1936-)   étudiant en géologie à l'ULB

rang 7-3-Oscar Mamet (1872-1951)

Mort à Bruges en célibat.

Ingénieur civil des mines de l'École de Liège en 1897, parti pour la Chine en 1901.

Il a résidé en Chine jusqu'en 1925, soit comme ingénieur en chef, soit comme directeur dans différentes entreprises patronnées par la confiance de Léopold II et par des sociétés britanniques.
Ses efforts parvinrent à concilier l'intérêt général, celui de ceux qu'il représentait en Chine et ceux de la Belgique, tout en gagnant l'estime des Chinois et des autres étrangers.

Il a notamment assuré la direction des charbonnages de Ling-Chang, appartenant à la Société Général.
Il nous a laissé le souvenir d'une distinction et d'une amabilité extrême, donnant l'impression d'avoir au cours de sa longue carrière en Chine, subi l'empreinte de la vieille civilisation de ce vaste empire décadent.


rang 6
-8-Constance Marie Mamet (1841-1914)Vers le haut de la page

Née le 21 décembre 1841, épouse Gustave Van Damme (1838-1889) le 16 août 1864 à Bruges. Gustave Van Damme, Docteur en droit, continue à Bruges le commerce de drap fondé par son grand-père (voir précédent Henri Mamet), commerce qui passa ensuite à son fils Édouard Van Damme Callewaert qui mourut en 1914.
La maison de commerce (draperie, nouveautés, tissus) était située 11-13 rue des Pierres à Bruges. L'immeuble fut vendu, après la guerre 14-18, au “ Bon Marché ” de Bruxelles, qui y a installé une succursale.

rang 6-9-Marie Louise Ghislaine (Mimi) Mamet (1843-1922)Vers le haut de la page

Née le 15 août 1843, épouse Charles Louis Hilst (1832-1898) le 6 juin 1865 à Bruges. Les Hilst étaient originaires de la Flandre française où ils s'occupaient du commerce de toile.

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-10-Valérie Justine Mamet (1845-1929)Vers le haut de la page

Née le 26 mai 1845 à 3 h de l'après midi, morte en célibat.

C'est elle qui eut une fabrique et un magasin de dentelles, 34 rue Nord du Sablon, en collaboration avec Julie Mamet, puis avec Justine Mamet, ses cousines germaines, filles de Charles Mamet Van Caester.

La rue Nord du Sablon eut le don d'attirer la famille : Isabelle Charlotte Mamet y était installée et y mourut en 1877. Édouard Mamet Van Heerswijnghels demeurait au 67 à la même époque.

Valérie Mamet entretien jusqu'à son dernier jour, une correspondance aimable et régulière avec tous les cousins descendants de Henri Mamet Jonnaert.

Tante Valérie pour beaucoup, cousine Valérie pour d'autres, était considérée comme le chef spirituel de la famille. Elle unissait le passé au présent et sa disparition a laissé parmi nous un grand vide.

Valérie Mamet s'était consacré à l'entretien, pendant 45 ans des vêtements et ornements de la Cathédrale St Sauveur. Voici un extrait du charmant discours prononcé en 1911 à l'occasion de son installation comme président de l'oeuvre et qui montre l'ascendant que Valérie Mamet avait pris également en dehors de la famille.

Tout le monde lui reconnaît des doigts de fée pour travailler vite et bien, une langue de feu pour stimuler les courages, un zèle soutenu qui ne craint pas d'entreprendre toujours plus et mieux et une ardeur communicative pour entraîner tout le monde à sa suite.
Et ces qualités maîtresses d'une présidente sont doublées chez elle, des charmes d'une franche amitié.
Si, d'une part, nous craignons manquer aux réunions hebdomadaires, parce qu'une absence nous vaut toujours un reproche, nous devons à la vérité de dire aussi que nous aimons de nous y rendre, parce que, tout en travaillant, nous y trouvons toujours le divertissement d'une conversation joyeuse et animée.

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-11-Emma Mamet (1847-)   Née en janvier 1847 à 7 h du matin, épouse Henri Duwaerts.Vers le haut de la page

rang 6-12- ?

rang 6
-13-Léontine Mamet (1850-1912)

Née le 8 juillet 1850 à 2 h de l'après midi, épouse Georges Noé (1851-1914) le 7 octobre 1873 à Bruges. Celui-ci, négociant commissionnaire, s'occupait de commerce de charbon, coke, chaux et briquettes... Il adjoint à ces activités la branche assurance (5 quai Long à Bruges). Les Noé sont installés à Bruges depuis le début du XVIIème siècle, ils descendent d'un officier français que les beaux yeux d'une bourgeoise ont fixé à l'ombre du Beffroi.
Le M. Noé, Koning Ten Jaere 1656, dont le portrait figure dans la salle de réunion du grand serment des Arbalétriers de Bruges est un ascendant de Georges Noé.

 La descendance d'Édouard Michel Mamet Van Heerswijnghels se trouve dans les familles :

a) Édouard Mamet De Pachtere

Mamet.

b) Coralie Mamet Colson

Dubois, Pricket, Lamarche, De Boeck, Percy, Munday, de Heusek.

c) Alidor Mamet Havez

Six, Roussel, Truffaut, Gadenne, Alexandre, Féron, Desbarbieux, Voituriez, Bulteau, Stevereynck, Van en Boogaerde, Bourgeois, Detis, Beamish, Melchior, Blieck, Moyart, Welcome.

d) Charles Adolphe Mamet Van en Driessche

Mamet, Liégeois.

e) Constance Mamet Van Damme

Van Damme, Lagrange, Schepens, Maertens.

f) Marie Mamet Hilst

Hilst, Facq Planckaert, Bataille, Leys, Orogaye, De Boeck.

g) Valérie Justine Mamet

morte en célibat.

h) Emma Mamet Duwaerts

Duwaerts, Dustin.

i) Léontine Mamet Noé

Noé, Lacroix, Nollet, Chatillet.



rang5-4-Amand Jean Aimé Mamet (1810-1873)Vers le haut de la page

Né le 7 février 1810 à Bruges, mort le 23 juillet 1873 à Oudenburg. Parrain Pierre De Boeck. Marraine : Cécile Jonnaert (veuve Van Reysnschoote).
Épouse Anne Marie Coomans (1830-1906)
Lieutenant Colonel Commandant de place. Officier de l'Ordre de Léopold.

Il servait en qualité d'élève médecin à l'hôpital d'Utrecht, depuis le 15 février 1829, lorsque éclata la révolution belge. Il prit part, comme officier de santé volontaire aux combats qui eurent lieu sur la ligne de Bruxelles à Anvers. Et fut désigné le 25 octobre 1830, comme élève en chirurgie, faisant fonction d'officier de santé aux avant postes.

Admis dans l'artillerie comme aspirant le 27 décembre suivant, il fut nommé :

Sous lieutenant
Lieutenant
Capitaine en second
Capitaine commandant

le 20 septembre 1831
le 20 mai 1835
le 4 juin 1842
le 19 juillet 1845

En 1845, il fut détaché à l'Arsenal de Construction d'Anvers, dont il devint par la suite “ sous directeur ”:

Major
Lieutenant colonel

le 2 septembre 1859
le 26 septembre 1867

Il fut pensionné le 26 mars 1868.

Signalons que sous lieutenant au 1er d'Artillerie de Tournai, il figure parmi les souscripteurs de l'Université Libre de Bruxelles.

A Anvers, il fut chargé de l'organisation de l'Artillerie de la Garde Civile. A cette occasion, les officiers, dont il s'était fait des amis, lui offrirent un “ sabre d'honneur ”.

Nommé lieutenant colonel, il avait été amené à quitter Anvers, désigné comme commandant de la place de Mons. Mais dès sa mise à la pension, il revient à Anvers où il comptait tant de sympathies.

En 1869, il se fit construire une maison, Longue rue des Images n° 43, dans l'espoir d'y finir ses jours. Il ne devait en profiter que durant 4 ans.

Il décéda le 25 juillet 1873, à Oudenburg où il avait été invité chez des amis, s'il avait vécu quelques semaines de plus, il aurait eu la joie de voir son fils nommé sous Lieutenant d'Artillerie le 16 août 1873.

C'était un homme doué d'une culture générale très étendu, due à sa double formation, d'un caractère extrêmement conciliant.

rang 6-1-Amand Marie Mamet (1851-1929)

Épouses Émilie Wodon le 13 août 1887 à Schaerbeck (1860-1914), fille de Paul Émile Wodon et de Mathilde Dereux.

La famille Wodon a son berceau dans le Comté de Namur (bailliage de Wasseige), mais elle se fixe à Namur, au début du XVIème siècle, afin de se mettre à l'abri des dévastations qui ravagent le plat pays.

La généalogie des Wodon se rattache à Balthazar de Wodon (del Favarge), né en 1530.

Balthazar de Wodon (del Favarge) descendant de Demoiselle Heluys, fille du chevalier Gillis Canart de Hemptine, qui épousa Aewid del Favarge, homme de fief (né vers 1330). Cette alliance conférait à leurs descendants la qualité “ d'homme de ley et de lignage ”.

Amand Marie Mamet s'engagea en octobre 1867, à l'âge de 16 ans, au régiment d'Artillerie à cheval : C'est une très rude école :

Puis en 1906, il est pensionné.

Ayant vécu presque toute sa carrière à Lège, il vint finir ses jours à Bruxelles.

En 1870, il est maréchal des logis, et le 3ème régiment auquel il appartient est à la frontière, en plein hiver. Napoléon III, après Sedan, passe par le cantonnement, inspecte la batterie, s'arrête devant la pièce commandée par le maréchal des logis Mamet, et se fit donner des explications. En effet, à cette époque, l'artillerie française était pourvue de canons se chargeant par la gueule. “ Ce eut été dommage, disaient les vieux généraux, de supprimer la pittoresque manoeuvre de l'écouvillon ”.

Amand Mamet est particulièrement doué en mathématiques. Il réussit brillamment toutes les épreuves, il est même par la suite, chargé de donner certains cours aux aspirants officiers.

A 22 ans, sous-lieutenant, il est désigné d'abord pour les forts d'Anvers (La Perle - Lille) où règne à l'état endémique la malaria, il passa en 1886 à la manufacture d'armes de Liège, puis à l'artillerie de forteresse de la position fortifiée de Liège.

Ayant vécu pendant quelques années la vie de soldat, il en connaissait la mentalité, et il s'intéressait au sort de la troupe. Il surveillait de près, lorsqu'il était commandant, la cuisine et les casernements.

Parfait bilingue, il comprenait ses hommes, flamands et wallons, et trouvait, pour leur parler, les termes qui convenaient.

C'était, par ailleurs, un officier par vocation, infatigable, sachant être au poste, au du jour, frais et dispo, quelles qu'étaient les fatigues de la veille.

En 1914, Amand Mamet est âgé de 63 ans, mais son état de santé est excellent. C'est encore un bon cavalier. Aussi, aux premiers jours de la mobilisation, répondant à l'appel du gouvernement, se rend-il au Ministère de la guerre à l'effet de reprendre du service.

Le Major de Longueville, à cette époque directeur du personnel, le désigne pour la position d'Anvers.

Malheureusement les événements se précipitent et dans le désarroi accompagnant la chute d'Anvers, les officiers ayant repris du service sont licenciés.

Et ce fut pour Amand Mamet une grande déception...

rang 7-1-Paul Mamet (1888-)

Né à liège en 1888.
Ingénieur des constructions civiles de l'université de Bruxelles en 1911.

Il fut successivement Ingénieur aux Ateliers de Constructions Électriques de Charleroi (de 1912 à 1920), puis attaché au Service de l'Électricité de la ville de Bruxelles en 120. Nommé chef du service de la production en 1929, il devint Ingénieur en chef, Directeur, le 1erjanvier 1941.

Au cours de sa carrière, il connut des moments difficiles. Citons, en premier lieu, l'incendie qui en 1932 détruisit complètement la salle des machines de la Centrale, puis la guerre qui provoqua d'énormes difficultés d'approvisionnement, d'incessantes menaces de déportation du personnel (heureusement toujours écartées), etc., etc.... et l'intrusion d'un Collège illégal (Grand Bruxelles) auquel il fallut tenir tête.

Bien qu'atteint par la limite d'âge, le 1erdécembre 1953, il fut chargé par le collège Échevinal de l'étude des problèmes de la production qui se posaient en ce moment pour la ville de Bruxelles.

A la libération, il fut chargé par le gouvernement, ainsi que le Baron Forgeur, le Baron Rollin, et M. Smits, en qualité de membre du conseil professionnel de l'Électricité en formation, dont il fut ensuite choisi comme vice-président. Depuis lors, il n'a cessé de se consacrer au conseil puis à la Fédération Professionnelle des Producteurs et Distributeurs d'Électricité dont il assura la présidence de 1949 à 1952.

Il est resté membre du Comité Permanent de l'Électricité de 1937 à 1954, membre de la “ commission paritaire ” suppléant, puis effectif, de 1932 à 1953.

Membre de la “ commission nationale pour l'étude du statut de l'Électricité ” (arrêté royal du 11/07/1947).

Il fut président du comité de la région centrale de 1946 à 1953 (arrêté royal du 9 août 1946 réglant la production, la distribution et la consommation de l'électricité).

Il fut aussi secrétaire de l'union des distributeurs de régies et Intercommunales de 1941 à 1953 ; et administrateur du Comité Électrotechnique Belge de 1949 à 1953.

Il épousa Léa Van Der Noot, le 29 juillet 1912 à St Gilles. Docteur en Sciences Physiques et Mathématiques de l'Université Libre de Bruxelles.

rang 8-1-Léa Paula Mamet (1924-)

Née en 1924 à Bruxelles. Licenciée en Philosophie Ancienne U.L.B. Docteur en Droit - Avocat U.L.B.

Épouse Jacques Hermann, né en 1926, docteur en droit U.L.B. Avocat

Le ménage s'est installé à Coquilhatville (Congo Belge) y exerçant la profession d'avocat.

rang 7-2-Maurice Mamet (1890-)

Né à Liège en 1890. Lieutenant Colonel Honoraire des Troupes Coloniales.

Sous Lieutenant d'Infanterie en 1911, il part pour le Congo en 1912. Campagne d'Afrique 1914-1918. Il prend sa pension en 1925 et établit des plantations de café d'abord, de cacao ensuite à Bikere (Lac Tumba).

Il prend du service en Afrique en 1940.

Il compte donc en 1957, presque sans interruption, 45 années d'Afrique.

Extrait de la Gazette de l'Équateur du 21 octobre 1952 :

rang 6-2-Henri Mamet (1854-1904)

Épouse Elvire Lemarié, née à Damigny (Orne)

Il n'avait aucun goût pour le métier des armes.

Il devint directeur des services administratifs de l'usine à Gaz de Metz.

Il avait hérité du caractère de son père : extrêmement doux, sensible, conciliant.

rang 7-1-Marie Louise Mamet (1876-1920)

Épouse François Laurencin puis Raoul De Lestrac.

Elle fut écrasé par une auto à Paris et mourut le 5 avril 1920, âgée de 44 ans.


rang 5
-5-Charles Joseph Mamet (1811-1865)

Épouse Justine Van Caester (1807-1890) le 23 novembre 1836. Brasseur à Bruges.

La brasserie De Groote Zwaan, situé place Simon Stévin, a été fondée en 1662. En 1778, elle est exploitée par Guillaume Van Caester, puis par ses descendants. L'année 1837, Petrus Van Caester vend la brasserie à son Beau-fils Charles Mamet qui lui était d'après l'acte de vente “Koopman Kruidenier”.

en 1866, Mme Justine Van Caester, veuve de Charles Mamet, vend la brasserie à M. D'Hoedt qui l'exploite sous la firme Brasserie Le Cygne, puis la passa à un de ses fils A. D'Hoedt.

D'autre part, le frère de A. D'Hoedt a acheté les bâtiments de la filature de la porte de Gand à Mamet - Van en Driessche, pour y installer la Malterie dont nous voyons, dominant les bâtiments, la hotte de ventilation (sur les vielles cartes postales, car tout a été démoli peu avant 1940).

Charles Mamet exploitait également un commerce d'épicerie (gros et détail) dans la partie de la Kuiperstaat entre la Grand'Place et le Théâtre. Il avait des voyageurs qui visitaient les épiciers détaillants de la région.

Il mourut à Bruges le 14 novembre 1865, à 2 heures du matin, âgé de 54 ans.

Ils eurent 6 enfants. Aucun d'eux n'eut de descendant.

rang 6-1-Justine Jeanne Anne Charles Mamet (1837-1918)

S'occupe du commerce de dentelles (32, rue Nord du Sablon) en maison fermée.

Elle vit avec sa cousine Valérie, mais les factures sont à son nom.

rang 6-2-Marie Mamet (1840-1885)   Épouse Jean Virreeken

rang 6-3-Julie Marie Élisa Eulalie Mamet (1846-1877)   Décédée à Bruges le 19 mars 1877

Dentelles

rang 6-4-Charles Mamet   Mort jeune.

rang 6-5-Jeanne Mamet (1848-1913)

Née à Bruges le 22 août 1843, entre au couvent des Dames de l'Instruction Chrétienne le 21 juin 1867.

Admise au noviciat le 21 août 1867.

Admise à la Sainte Profession le 11 novembre 1869 sous le nom de dame Marie-Justine.

Décédée à la maison mère de Gand le 4 août 1878

rang 6-6-Augusta Mamet (1850-1878)

Religieuse à Anvers aux Dames marie (Dames de l'Instruction Chrétienne) sous le nom de Dame Marie-Agnès.

Décédée à Anvers le 9 juillet 1878, dans sa 6ème année de couvent.

Julie Mamet, puis Justine Mamet s'occupèrent en maison fermée de la vente de dentelles, avec leur cousine Valérie Mamet (32, rue du Nord du Sablon).

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