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C'est le 2 octobre 1912, que la première fois débarquait à Boma, alors capitale de notre colonie, un vaillant et jeune colonial.Après un stage au camp de Lokandu, comme sous-Lieutenant, M. Mamet fut envoyé dans la zone du Kivu où il remplit des fonctions territoriales. Il fut un des tous premiers administrateurs territoriaux, nouveau grade créé à la suite de la réorganisation administrative de la Colonie en 1913. C'est alors qu'il remplissait ces fonctions, qu'ils fut fait prisonnier par les Allemands à la frontière orientale après un dur et inégal combat.Après avoir subi une pénible captivité au cours de laquelle il tenta de s'enfuir, captivité corsée d'une condamnation à un an de forteresse, il fut délivré par les troupes coloniales anglaise à proximité de la frontière du Mozambique. Il fit ensuite partie des troupes de l'Est jusqu'à la démobilisation qui le trouve officier régulateur du port d'Albertville au Tanganyka. Il assuma ensuite plusieurs commandements importants : Xe bataillon à Gombari, chef d'État-Major de la F.P. Compagnie de l'Ituri, C.I. de Kunzulu et d'Irebu, Iie bataillon du Katanga à la Niemba.Lorsqu'il était à Irumu, il dut également (le cadre territorial étant insuffisant à cette époque) remplir les fonctions de Commissaires de District Adjoint. C'est en partant d'Irumu, qu'il fut chargé d'une mission dans le Soudan anglo-égyptien.Depuis 1927, date à laquelle il demanda sa mise fin de carrière jusqu'à ce jour, il s'est occupé de plantation et n'ayant pas encore dit son dernier mot, il vient d'entreprendre la mise en valeur d'une nouvelle concession dans la région de Bikere. Il est aussi correspondant du Musée du Congo Belge à Tervueren et, à ses moments perdus, s'occupe avec ardeur de recherches entomologiques, ethnographiques et linguistiques. Il est sur le point de faire paraître un dictionnaire très poussé du dialecte Tomba. La monographie de cet homme si sympathique dans sa simplicité et si foncièrement honnête et droit, serait forcément incomplète si nous n'ajoutions qu'au début de cette dernière guerre, M. Mamet, major de réserve à l'époque, fut mobilisé dans les rangs de la Force Publique qu'il avait jadis servie avec tant de dévouement et de compétence. |