La
famille MAMET était établie à Avroult en Artois, à
la fin du 17ème Siècle. Nous relevons l'existence de Philippe MAMETZ,
né à Avroult 
vers 1700 (Merck St Liévin
)
qui épousa Marie Claire SENLEC.
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Dernière mise à jour : 13-Avr-2014 |
La
famille MAMET était établie à Avroult en Artois, à
la fin du 17ème Siècle. Nous relevons l'existence de Philippe MAMETZ,
né à Avroult
vers 1700 (Merck St Liévin)
qui épousa Marie Claire SENLEC.
Avroult en Artois est situé entre Fauquembergues et St Omer, à
6 km, de Fauquembergues, à une quinzaine de km du village de MAMETZ ,
lieu d'origine de la famille. MAMETZ est la première orthographe
du nom le Z fut supprimé de mémoire de personne vivante affirmait
Coralie Colson-Mamet, qui possédait des lettres de faire-part portant
encore l'ancien nom MAMETZ. Vraisemblablement le Z disparut lors de l'arrivée
de Jacques Joseph à Blankenberge (Blankenberghe) au milieu du 18ème
Siècle. “ Metz ” appellation d'origine franque, souvent
employée dans la région avec signification d'agglomération.
Exemple : Grandmetz au nord de Leuze aurait la même signification que le
mot “ court ” (Ribécourt, Drelincourt, Azincourt,
etc.). “ Court ” a pour corollaire : ferme, exploitation
d'un ou de plusieurs domaines et de là : Colonie. Il en est de même
pour “ Metz ”.
La famille DEROBESPIERRE de son coté, avait comme berceau Carvin d'Épinoy,
faubourg de Carvin (en 2002, c'est un arrêt de bus),
situé au sud de Lille. Pendant le 17ème siècle, les Robespierre
exercèrent le Notariat dans la Principauté d'Épinoy. (Généalogie
des Derobespierre).
La tradition veut qu'un lien de parenté ait existé entre les
Robespierre et les Mamet. Peut-être Marie Catherine Frémault (1741-1779)
(nom
orthographié parfois Frémaux)
seconde épouse de Jacques Joseph Mamet (1731-1784) (fils de Philippe), elle-même
fille de Pierre François Frémault et de Jeanne Courmont, constitue-t-elle
un chaînon de cette parenté ? Elle était, en effet, née
à Carvin d'Épinoy vers 1741 (ou des Cormont vivent encore). D'autre
part, Ernest Hamel dit dans son Histoire de Robespierre (T.
I p. 9 Édition. 1865) :
Nous avons sous les yeux un acte du 22 mai 1688, par lequel Robert de Robespierre (1627-1707),
notaire à Carvin, et lieutenant de la Principauté d'Épinoy,
marie son fils Martin à demoiselle Antoinette - fille de Claude Martin,
Maître de poste et de relais.
Maître de poste alors que les Mamet exploitaient un service de messageries. Il y a encore là un point commun. Les anciens Mamet possédaient la Ferme des Messageries dans le nord de la France - Région de Dunkerque. Ce Martin de Robespierre était l'arrière-grand-père du Conventionnel.
Après la chute de Robespierre, à la dictature de laquelle s'était substitué une fine terreur moins pure, mais aussi cruelle, il eut été imprudent d'avouer une parenté avec l'idole d'hier. Et, c'est ainsi que l'obscurité s'est fait sur ce point de notre généalogie.
Cette tradition se retrouve dans les différents rameaux de la Famille. C'est ainsi que le notaire Joseph Mamet affirmait que son père lui avait parlé de Robespierre avant 1890. Notre ancêtre commun avec le notaire Joseph Mamet étant Jacques Mamet (1731-1784) nous remontons donc à la source même de l'information. Voici un élément en faveur de la parenté provenant du rameau constitué par la descendance d'Henri Mamet - Jonnaert :
En 1909, Oscar Mamet rentrant de Chine en congé, apprend que lors de l'exposition des primitifs flamands à Bruges, un Monsieur Robespierre, passant devant la maison Van Damme-Mamet, y était entré pour s'informer au sujet de la famille Mamet. Édouard Van Damme l'avait envoyé chez Charles Mamet - Van Den Driessche (le père d'Oscar Mamet) qui était alors à son déclin. Celui-ci l'avait envoyé à son tour chez Justine et Valérie Mamet où il connaissait l'existence d'archives familiales. Celles-ci, dit Oscar, en voyant venir un Robespierre, ont sans doute cru voir arriver le diable. Toujours est-il qu'à son retour, quand Oscar Mamet s'informa, les archives étaient brûlé et il ne put malheureusement retrouver trace de ce Monsieur Robespierre. |
Mais, il apprit qu'une tradition existait selon laquelle les Mamet étaient arrivés en Belgique lors de la Révolution française, que deux Mamet de la famille de Robespierre étaient venus se réfugier après Thermidor, l'un à Bruges l'autre à Blankenberge.
Sous cette forme, il y a confusion, déformation de la vérité.
Jacques Joseph Mametz (1731-1784)était
installé à Blankenberge avant 1769 (il figure déjà
à cette date comme fondateur de la confrérie de St Antoine).
Les deux Mamet, deux frères, fils de Jacques Joseph Mamet, tous deux
nés à Blankenberge auxquels il est fait allusion sont vraisemblablement
: Jacques Pierre Mamet (1766-?), reçu membre de la Gilde St
Sébastien de Blankenberge le 29-10-1789, il se rendit à Bruges
vers 1800 pour y exploiter une brasserie.
L'autre resté fidèle à Blankenberge Joseph Louis, (1768-1846) fut reçu membre de la Gilde de St Sébastien le 20 janvier
1789.
Mais, la légende racontée par Valérie Mamet confirme ce que j'affirmais au sujet de la nécessité de cacher une parenté devenue dangereuse. En 2003, aucun lien de parenté n'a pu être établi avec les Robespierre.
Il existe également une vieille famille Mamet d'origine bourguignonne représentée par Monsieur Charles Mamet 59 rue de Richelieu Paris. Des membres de ce groupe vivent dans la région de Dijon.
Une autre branche est établie dans l'Île MAURICE, à une époque où celle-ci était une possession française.
Cette dernière famille descend d'un artiste peintre français ayant émigré et ayant fait sur le voilier la connaissance de celle qui devait devenir sa femme. Un de leurs descendants (R. MAMET) est agronome, la principale ressource de cette colonie étant la canne à sucre.
Une des filles Magda, est poétesse. Une autre, cousine de celle-ci,
Marga, tout à fait charmante, est venue en France en 1953, se documenter
au sujet des modes de Paris. Elle est passée par Lille à l'invitation
des Cousins Henri et Pierre. Elle habite avec sa mère Marie Léontine Aimée MAMET VANDERMEERCH (1873-1962) ;
Merry Cottage, rue Van der Meersch - Rose Hill, Île Maurice. La rue porte
le nom de la maman, nom bien flamand (en 2004 selon un généalogiste
de l'ile maurice cette branche MAMET serait essentiellement Mauricienne, généalogie
de Nicolas Mamet).
Il est peu probable que notre branche ait un lien de parenté quelconque avec les Mamet de Bourgogne et avec ceux de l'Île Maurice dont le nom a vraisemblablement une toute autre origine (St Mamet - localité de l'arrondissement d'Aurillac il existe au lac de Garde un village nommé San Mamette).
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Signalons encore l'existence d'une très ancienne et noble famille de la Flandre française : les “ de MAMETZ ”.
En 1570, on relève le mariage de Marie Hubert et de Adrien de MAMETZ Écuyer, seigneur de NIELLES, fils d'Eustache, chevalier et seigneur du dit lieu.
Nielles était un fief, situé près de Thérouanne,
à quelque 4 kilomètres du Village de MAMETZ dont est également
originaire notre famille.
Un “ de MAMETZ ” fut Chanoine de la Cathédrale de Tournai.
Sa pierre tombale armoriée se dresse contre le mur de la nef latérale
droite de la Cathédrale.
Les “ de MAMETZ ” dont il doit encore exister des descendants portant le nom, blasonnent : d'argent à 3 maillets de sable posés deux et un, armoiries actuelles de la commune de MAMETZ.
Le mardi 28 octobre 1920, à la mairie de MAMETZ, le notaire Monroy (de St Omer) a mis en vente :
Une grande propriété sise à MAMETZ, à 5 km de la
gare d'Aire, comprenant le Château dit le “ Château de MAMETZ
”, parc, bois, grand jardin traversé par la Lys, sur 7 hectares
environ et 24 hectares de terres à labour, pâture, pré et
oseraies (Château de Mametz).
