Du 21 février au 23 juin, point culminant de l'offensive allemande sur Verdun, plus de 200 000 hommes ont été tués et blessés de part et d'autre, des bois et des villages ont disparu, les trous d'obus se chevauchent à l'infini (environ 20 millions d'obus ont été tirés dans la zone de bataille). Après les combats de 1914, Verdun était devenu un "secteur calme". Le premier assaut allemand se fera en février 1916 contre les 51e et 72e Divisions d'Infanterie.
Le 21 février 1916, à partir de 7h15, 1200 canons allemands déclenchaient un bombardement sur une zone de onze kilomètres en Brabant et Orne, sur la rive droite de la Meuse. De 7h15 à 16h, un million d'obus tombaient sur Brabant, le bois et le village d'Haumont, le bois des Caures et la Wavrille.
C'était le “Trommelfeuer” ou “feu roulant”.
En quelques jours, la 51e D.l. a fondu de moitié ; la 72e D.l. n'existe plus. Des 1200 chasseurs des 56e et 59e bataillons qui occupaient le bois de Caures, il n'en reste plus qu'une centaine. 90 ans ont passé depuis la bataille de Verdun. Cette bataille n'a rien de commun avec les autres : il y a 1914-1918 et Verdun.
Cette bataille évoque toujours un effroyable carnage, un massacre de vies humaines. C'est une fournaise, un laminoire où il n'y a plus de front, plus de tranchées, plus d'abris. Alain a écrit : "je voudrais entendre les morts parler de la guerre”.
Verdun symbolise les souffrances et les sacrifices des Poilus. Ce fut une victoire défensive : “ils ne passeront pas ! ”.
Des Haubourdinois y sont morts. La guerre leur a pris leur jeunesse et leur avenir.
Léon Debuck, |
Eugène Turblin, |
Henri Cotro, |
Ludovic Verley, |
Eugène Flouquet, |
Documents d'archives concernant la réalisation du monument et citant : l'architecte Fidèle LHERMITTE, le sculteur Charles CABY et le tailleur de pierre Louis DHELIN.