La Maison Commune dite également Maison de Ville
La date de construction, probablement au 16è siècle, n'est pas exactement connue, c'est un bâtiment en pierres.
Un petit clocheton abrite la bancloque ou cloche du Seigneur. Cette cloche sert à donner toutes sortes d'avertissements : danger public, couvre-feu, incendie. .. et aussi à rassembler les habitants pour entendre la lecture des bans (règlements et ordonnances). Cette lecture est faite du balcon du premier étage dit bretèche par le Bailli ou son Lieutenant .
En bas, il y a deux caves dont l'une peut servir de prison, une écurie et une remise avec porte cochère.
Curieusement, la maison de ville est louée, le locataire tenant estaminet au rez-de-chaussée et s'engageant à l'entretien du tout, mais ne disposant pas des étages.
La Maison Commune sera détruite en 1866 après le transfert de l'administration municipale dans la mairie actuelle.
Une pièce d'assez petites dimensions se trouvant tout contre le bâtiment de la maison commune.
Où l'on expose, généralement pour deux heures, les gens condamnés pour des délits assez légers. Contrairement à de plus grandes cités où le pilori est en pierres ouvragées, Haubourdin n'avait qu'un pilori construit en bois renforcé de ferrures. Il était situé contre le corps de garde.
Le dernier Haubourdinois à passer au pilori le sera en 1785... pour un forfait assez dérisoire ; la pose de collets pour attraper des lapins
Haubourdin avait droit a une fourche patibulaire à deux piliers , c'est-à-dire à une potence double où l'on pouvait pendre deux condamnés à la fois. Les gens d'ici appelaient le pilori et le gibet ensemble : les justices .
L'un et l'autre seront détruits à la Révolution.