La pannerie Bonzel (Henri Antoine 1774-1847, Adolphe 1814-1880, Émile 1815-1874, Arthur 1847-1926) ne s'est jamais remise de la première guerre mondiale. Fondée en 1820, elle a, pendant trois quarts de siècle, fourni des briques vernissées qu'on retrouve sur nombre de façades à Haubourdin et ailleurs. La fabrique aurait occupé entre quatre et cinq cents personnes vers 1860.
On y fabriquait du blanc de céruse par le procédé hollandais et celui de Ch. Kléberger, du bleu outremer et des boules à azurer le linge. Puis en 1860, la société Heuriez Bonzel produit des pannes, carreaux, pots et formes à céruse et des produits réfractaires. Son dernier titre de gloire a été de fournir les mosaïques qui ornent les églises de Bailleul reconstruites après 1918.
Après la guerre, la société Villeroy et Boch a repris les bâtiments, mettant ses pas, sans le savoir, dans ceux d'un ancien fabricant de produits similaires. Il serait difficile de chiffrer les milliers de mètres carrés de carrelages sortis de l'usine.