Carrefour
de la rue de la Gare et de la rue Auguste Potié (1921)
Au
46 rue de la gare : les tissages mécaniques F. Leborgne qui deviendront
les Tissages Motte (aujourd'hui totalement disparus).
A leur emplacement un lotissement a été construit. C'est le
sentier Wibaux.
L'école
du Sacré Coeur (cachet de la poste de 1919).
La
cour de l'école du Sacré Coeur.
Plus
loin, le patronage (sur la droite) fonctionne
de 1919 à 1959 (Patronage d'autrefois)
avant de devenir le cinéma Cinévog (Cinématographe).
Le cercle catholique devint le CGH (Club Gymnastique
Haubourdinois). École du Sacré-Cur (sur
la gauche) (devenue école St Michel).
La
rue du général Leclerc fut ouverte en 1867 sous le nom
de rue de la Station mais les inscriptions portèrent aussitôt
le nom de rue de la Gare. La 1ère maison, de 1873, est au coin
de la place de la Gare. Construction en 1873 du pensionnat de St Joseph
(devenu petit séminaire). La rue est devenue rue du général
Leclerc en 1950. Pendant l'occupation 14-18, les Allemands y firent passer
une ligne de tramway sur le trottoir de droite en montant vers la gare. La
gare, construite en 1914, fût démontée en 1916, suite
à de nombreux déraillements. (Cachet de la poste
du 20-07-1914).
Cette
photo a été prise avant la mise en place de la bascule (voir
photo suivante sur la droite).
Au
mois d'août 1887, une bascule publique est installée.
Moyennant un droit à acquitter auprès d'un agent municipal,
on pouvait faire peser véhicules ou marchandises de toutes sortes.
Dans le petit bâtiment contigu, bâti en 1872 par l'architecte
Lhermitte se tenait le bureau de l'Octroi. Les droits d'octroi étaient
une taxe municipale, sorte d'impôt local sur les vins, bières
et boissons se débitant à Haubourdin (Octroi
accordé par Louis XV le 11 janvier 1935).
La
place de la bascule vers la rue Pasteur, le jardin public est clôturé
(vers 1950).
Tabac place de la bascule
La
place de la bascule sous un troisième angle.
Bien
avant la guerre de 1914-1918, au fond d'un espace vert, qui n'avait pas l'allure
qu'il a pris aujourd'hui, se dressait un château, le château Vanderhaghen
(avant 1910) (Château Vanderhaghen).
Datant
selon toute vraisemblance du 18è siècle D'après M. Testelin,
M. Albert Vanderhaghen en fut le dernier propriétaire. Lorsque celui-ci
mourut, en 1907, célibataire et sans descendance directe, c'est la
ville d'Haubourdin qui hérita du château et du parc propriété
de M. Albert Vanderhaghen. Depuis ce jour, le château prit le nom de
son généreux donateur, et c'est ainsi qu'il reste connu. Le
château servit, au fil du temps, de siège à la justice
de paix, au conseil des Prud'hommes, à la Caisse d'Épargne,
et enfin à la bibliothèque. (La voix du nord
14/08/1988).
Une
photo du château en bon état (vers 1950).
Sans
doute de la même époque.
Le
monument aux morts de la grande guerre (1914-1918) (Verdun
1916)
(cachet de la poste de 1925) (Archives
municipales).
Le
monument aux morts devant le château Vanderhaghen. Depuis, le château
a été détruit et le monument déplacé dans
le jardin public.
Monument du jardin public : projet de l'architecte
Lhermitte.
Après
le déplacement du monument.
Le
maire d'alors, Auguste POTIÉ (Auguste Potié)
revendit la moitié de cette belle propriété à
l'industriel Brabant -partie où se trouve de nos jours la Perception
et la Maison de Retraite la Verderie-. Cette vente fût contestée
par une grande partie de la population. L'excuse du Maire étant que
cette affaire procurait à la commune les fonds nécessaires pour
l'entretien et l'aménagement du jardin, devenu jardin public
(en 1910) (Jardin public).
Le château devait être démoli pour faire place à
un parking (1960). Le vénérable château,
très mal entretenu aurait pu être préservé.
Dans
le fond, la rue Leclerc.
Une
gloriette dans le jardin public dans une allée vers le château
(cachet de la poste de 1912).
Un
coin du jardin public.
Le
jardin public et dans le fond, le château Vanderhaghen.
En
avril 1914, on avait construit au milieu du jardin un kiosque à
musique (architecte Jules Saerens) et on le détruisit
en 1960. C'est au jardin public qu'en septembre 1916, vint le général
Paul Von Hindenburg avec le Kronpruiz Rupprecht de Bavière, pour une
remise de décorations aux soldats qui avaient combattu à Fromelles
dans le courant de l'été. (Cachet de la poste
de Haubourdin du 19-07-1929).
Vue
sur une autre face.
Et
encore une autre vue du kiosque.
Une
photo du kiosque à musique peut-être plus récente. On
aperçoit des bancs et des guirlandes électriques.
L'entrée
du jardin public sur la rue Sadi Carnot.
Vers
1970, le jardin public est l'un des plus beaux de la région et met
une note poétique au coeur de la cité (Haubourdin
dix siècles d'histoire - Augustin Laleine et Mairie d'Haubourdin -
1972).
L'écusson (Lion des Flandres) dans le jardin
public
Le
monument aux morts.
Le
monument aux morts sous un autre angle.
Abri
Nichoir aux colombes (construit par Pierre Colombo).
Une
vue du jardin en 1986.
La
Deûle.
Carte
souvenir (1905) avec en vignette : le château
Beaupré, l'hôpital-hospice, la grand place, la nef de St Maclou,
le monument aux morts, la gare, la Deûle et l'église St Maclou.
Carte
souvenir (postée en 1910) avec en vignette :
fontaine du jardin public, église St Maclou, mairie et massif de fleurs
(photos d'après 1960)
Carte
souvenir (1912) avec 12 vignettes sur Haubourdin.
Carte
souvenir (cachet de la poste 1907)
Carte
souvenir avec en vignette : fontaine du jardin public, église St Maclou,
mairie et massif de fleurs (photos d'après 1960)
Carte
souvenir "Amitiés de Haubourdin" (écrite
en 1963).
Carte
souvenir (1982) avec en vignette : l'église
St Maclou, le jardin public, la Deûle, l'Hôtel de ville et l'hôpital-hospice.
Carte
souvenir (éventuellement 1982) avec en vignette
: l'église St Maclou, le jardin public et l'Hôtel de ville.
Dans
les albums de Croÿ on peut découvrir une peinture
d'Haubourdin à l'orée du XVIIe siècle (voir
Albums de Croÿ).