Vivat flamand

 

Vivat vivat semper
Semper in aeternum

Qu'il vive, qu'il vive,
Qu'il vive à jamais
Répétons sans cesse, sans cesse,
Qu'il vive à jamais,
En santé en paix.

Vivat vivat semper
Semper in aeternum

Qu'il vive, qu'il vive,
Qu'il vive à jamais
Répétons sans cesse, sans cesse,
Qu'il vive à jamais,
En santé en paix.
Ce sont nos souhaits.

Vivat vivat semper
Semper in aeternum

Qu'il vive ! (crié)

Un des usages flamands les plus vivaces dans l'histoire de notre région est bien celui du vivat flamand que les convives entonnent généralement à la fin d'un banquet de Société, d'un repas d'amis ou de famille pour honorer l'amphitryon ou le personnage influent qui préside les agapes.

Ce dernier s'assied après avoir pris la parole. Aussitôt, deux convives se lèvent, empoignent une serviette et la tiennent tendue au-dessus de la tête de la personne à honorer, tandis que les invités se lèvent et commencent le chant qui formule des voeux de longue vie et prospérité (le chant)

Cette musique majestueuse c'est une de nos beautés du Nord les plus frappantes. Elle saisit, elle émeut ceux qui l'entendent aussi bien que ceux qui ne la connaissaient pas.

Et la phrase, en rythme majestueuse, s'achève en apothéose par un "ban" formidable et fièrement tapé ; pendant ces deux dernières guerres, quand loin de la cité aimée, se retrouvaient ou se constituaient groupements et amis, le "Vivat des Flandres" faisait venir au coin des yeux une larme d'intense émotion, tout autant que le "Petit Quinquin" ou le "Jean Bart". L'origine de ce chant, dont on ne connaît que des paroles en français, est controversée.

(Prochainement, la partition sera jointe à cette page)

Vivat flamand