Avocat
né à Arras, fils d'un avocat du conseil d'Artois, il est envoyé à
Paris à Louis le Grand pour y faire ses études. Ses opinions avancées
le font remarquer : il est élu du Tiers Etat de l'Artois en 1789.
Mauvais orateur, il s'impose par sa force de persuasion à la Constituante et au club des Jacobins. Ainsi, il fait passer un décret sur le droit de pétition qu'il utilisera très souvent à la Convention.
En
1792, l'Assemblée déclare la guerre à l'Autriche, contre
son avis formel. Les crises qui en découlent vont lui permettre d'accéder
au pouvoir suprême. Il élimine l'opposition de gauche (les Hébertistes),
celle de droite (les Girondins), obtient les têtes de la famille royale,
de Danton, etc.
Resté seul maître du Comité de salut public, il règne sur la période la plus rouge de la Terreur, tente d'imposer le culte de l'Etre suprême.
Une coalition se forme au sein du Comité de salut public et profite de ses erreurs pour le renverser le 9 thermidor. Il est exécuté le 28 juillet 1794.
