BOILLY Léopold (1761 - 1845)

Fils d’un sculpteur sur bois, Louis-Léopold Boilly est né en 1761 à La Bassée, dans le Nord. A la fois peintre et graveur, aquarelliste et caricaturiste, dessinateur et lithographe, il est surtout célèbre pour ses scènes de la vie parisienne. C’est aussi un portraitiste reconnu.

A 14 ans, il est recueilli par un parent à Douai où il apprend la technique du trompe-l’œil chez des peintres qualifiés. Il poursuit cet apprentissage à Arras et acquiert une petite notoriété en réalisant de nombreux portraits. A 24 ans, il en a déjà peint près de 300, c’est le début de sa popularité. Il se décide à tenter sa chance à Paris, où il s’installe en 1785.

Triomphe de Marat
© Musée des Beaux-Arts de Lille

Portraitiste majeur de ses contemporains, Louis-Léopold Boilly aurait réalisé au total plus d’un millier de tableaux d’hommes politiques (Marat, Robespierre…), de peintres, mais aussi de gens du peuple. Il est également l’auteur de plus de 500 scènes de la vie quotidienne et de l’imagerie populaire.

Parmi ses œuvres, citons “ Ce qui allume l’amour éteint ” (1791, visible au musée de Saint-Omer), “ Le jeu du billiard ” (1807), Et “ l’ogre l’a mangé ” (1827).

Marié deux fois, il aura neuf enfants, dont trois deviendront peintres. Louis-Léopold Boilly est mort à Paris en 1845. Témoin de la vie quotidienne et de son temps, l’ensemble de l’œuvre du peintre est aujourd’hui reconnue et appréciée, particulièrement en Amérique du Nord.

Selon le Chanoine Lestienne, c'est le sculteur Boilly de La Bassée qui aurait livrées deux statuts monumentales se trouvant dans l'église St Maclou d'Haubourdin. Des experts en art sacrés affirment qu'elles sont du XVIIIè siècle. (Haubourdin dix siècles d'histoire - Augustin Laleine et Mairie d'Haubourdin - 1972)

Dernière mise à jour : 13-Aoû-2008