Hainaut
écartelé : au premier et au quatrième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, au deuxième et au troisième aussi d'or au lion de gueules.
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Peuplé autrefois par la tribu belge des Nerviens, le Hainaut est un ancien pays de l’empire carolingien, arrosé par l’Escaut, les affluents gauche de la Meuse, et la Hayne (d’où le nom du pays). Après avoir été l’apanage d’une famille comtale (les comtes de Hennegau, pays de la Hayne) le premier comte de Hainaut fut Régnier au Long Col, petit fils de Lothaire (roi de la Lotharingie) , le comté suivit des fortunes diverses, fut rattaché aux Pays-Bas et enfin à la Belgique dont il forme aujourd’hui une province.
Les habitants sont les Hainuyers , Hannuyers ou Hennuyers. Le titre de comte de Hainaut fut porté par plusieurs familles, le dernier à le porter fut le prince Léopold (1859-1869) fils du roi Léopold II de Belgique, mais le roi des Belges est en fait plus ou moins le comte de Hainaut actuel ; l’héritier de la couronne belge est comte de Hainaut si son père est duc de Brabant.
Ils y a deux blasons du Hainaut , celui de la province de Hainaut-Hollande (blason de Guillaume Ier 1304-1337) : encore utilisé par la Belgique. Et celui de Baudouin IV Comte de Hainaut (1120-1171) : (d’or à trois chevrons de sable). Le premier blason est dit « Hainaut moderne », et le deuxième « Hainaut ancien ».
Sans oublier le blason du comté de Cambrésis : (d'or à trois lions deux et un, yssant d'azur ou de sable pattés et lampassés de gueules).
Le Hainaut français se divise en trois régions, le Cambrésis qui est l’ancien archevêché de Cambrai, l’Ostrevent (ou Ostrevant) qui fut un comté du Xème siècle, et l’Avesnois, un nouveau terme désignant la région d’Avesnes. Certains ne considèrent pas l’Avesnois faisant partie du Hainaut, et le Cambrésis aussi ; pour l’Avesnois c’est pour moi une erreur car des villes de l’Avesnois faisaient partie du Hainaut (Le Quesnoy, Maubeuge), pour le Cambrésis c’est vrai car il a longtemps été séparé de l’ancienne province du Hainaut.
Pour ce qui est de l’Ostrevant la carte est approximative car on ne sais plus très bien quelles étaient les frontières de ce comté qui n’a pas vécu longtemps, plutôt que d’Ostrevant les gens d’aujourd’hui parle plus de Douaisis et de Valenciennois, le terme étant peu usité.