Abbaye d'Anchin

PECQUENCOURT

Hameaux et lieux dits : Hameau d'Anchin, Cité Barrois, Cité Lemay, Cité des Pâtures, Cité Sainte Marie, Cité Nouvelle, Pont de Vred, Riez de Bruilles.

Historique : On trouve une mention de cette commune lorsqu'elle se nomme "Piscatoris Curtis", en 1079, puis "Peschencurt" en 1178 qui se traduit par "la cour ou la ferme du pêcheur". L'histoire du village de Pecquencourt est liée à celle de l'abbaye d'Anchin, fondée en 1079 dans une île de la Scarpe au milieu des marais, dont l'église, commencée en 1181, fut consacrée en 1250.

Doté de nombreux bien dans la région, l'abbaye contribua puissamment au défrichement et à l'assainissement de la vallée : elle joua surtout par la réforme de Cluny qu'elle propagea en Flandre et en Hainaut, un rôle des plus importants dans la vie religieuse et intellectuelle du moyen âge.

En 1566 elle échappa au pillage des iconoclastes qui venaient de ravager l'abbaye de Marchiennes, mais en 1579 elle fut occupée ainsi que Pecquencourt par les bandes du parti des "Malcontents" qui s'y maintinrent jusqu'en 1592 : l'abbaye fut supprimée à la Révolution, vendue comme bien national en 1792 et démolie.

Les Autrichiens occupèrent Pecquencourt et Anchin en mai 1793. De nos jours Pecquencourt est devenu un centre important pour l'industrie minière ; c'est l'une des communes du Nord où la proportion d'étrangers est la plus forte. Cette commune faisait partie du Hainaut et du Diocèse d'Arras. L'abbaye était en Artois.

Le fonds ancien est richement doté de 1800 manuscrits provenant des confiscations révolutionnaires. Plus de 300 ont appartenu à l'Abbaye d'Anchin et près de 260 à celle de Marchiennes. 70 viennent des monastères ou séminaires britanniques nombreux à Douai. 323 incunables (documents datant de l'origine de l'imprimerie) de même provenance que les manuscrits et deux mille imprimés douaisiens toujours enrichis de quelques unités par des achats, des dons, des legs… Ces derniers ne constituent pas le fonds ancien.

Le fonds ancien de la ville de Douai est richement doté de 1800 manuscrits provenant des confiscations révolutionnaires. Plus de 300 ont appartenu à l'Abbaye d'Anchin et près de 260 à celle de Marchiennes. 70 viennent des monastères ou séminaires britanniques nombreux à Douai.

Dernière mise à jour : 25-Mar-2005